Ascension au Kilimanjaro
et Safari en Tanzanie
30 septembre 2003
Jour 12: 3ème journée au Serengeti et départpour le Ngorongoro
 

Départ prévu à 10h, nous voulons prendre notre temps et nous reposer un peu. Nopus nous réveillons à 10h quand même, le ciel est rouge et la savane est magnifique vue de la fenêtre du lodge. Un vieux buffle solitaire broute sous notre fenêtre. Le ciel rougit sous le soleil levant, des marabouts et des vautours sont perchés sur les acacias-parasols, des girafes dépassent des buissons.
Je me promène dehors avant le petit-déjeuner et, malgré les panneaux placés sur la limite de la pelouse et interdisant d'aller plus loin dans la brousse, je pousse jusqu'au point d'eau à 300m de l'hôtel. C'est agréable de se promener dans cette savane avec toutefois une petite inquiétude au creux du ventre : et s'il y avait des serpents dans les herbes, des lions déboulant d'un buisson ? Je passe à 50 mètres d'un groupe de 4 girafes et du buffle paissant tranquillement. J'arrive au point d'eau ou, malheureusement, il n'y a pas d'animaux, je le contourne sur une digue et j'arrive à un kopjes (amas de roches) où de petites maisons sont réparties : ce sont les habitations du staff de l'hôtel. Un troupeau d'antilopes broute tranquillement dans les bosquets. Je retourne et retrouve " Babou " au petit-déjeuner. Il s'inquiétait déjà. Après le petit-déjeuner, nous nous baladons encore : Robert a appris par le personnel qu'un éléphant était rentré cette nuit dans l'enceinte de l'hôtel : on peut effectivement encore voir ses dégâts (arbustes dévastés) et ses énormes crottes dans la montée du restaurant.
Je convainc Robert plutôt réticent, et nous reprenons le même chemin jusqu'au point d'eau. Un troupeau de gazelles broute dans les sous-bois. Là, nous rencontrons trois jeunes tanzaniens qui nous disent que le chemin est dangereux. Ils nous montrent un arbre sous lequel se couchait encore récemment les lions, leur trace dans l'herbe nous semble effectivement tour fraîche. Nous revenons avec eux. Henry, notre guide, nous racontera qu'il y a 3 mois, un gardien du parc a été tué par un buffle. On ne se méfie pas assez de ces animaux placides qui ont l'air de gros bovins, mais les buffles s'avèrent encore plus dangereux que les lions…
De retour à notre chambre pour faire les bagages, nous remarquons que des singes sont entrés par la fenêtre chez nos voisins et dévorent leur panier de pique-nique…
Nous reprenons le safari à 10h, scènes de zèbres s'abreuvant à un point d'eau, deux guépards à l'affût sous un arbre, beaucoup de gazelles , une outarde Kori.

Une outarde de Kori

  Le reste de la matinée se passera à déambuler en 4x4 dans le parc sans trop voir d'animaux, à part de nombreux troupeaux de gazelles, des bubales de Coke,... Mais le paysage est magnifique.
  Juste avant de quitter le parc, nous observons des vautours en train de dépecer les restes d'une gazelle.
 

Après 2 heures de piste cahotante, nous arrivons au Ngorongoro. " Huitième merveille du monde ", " jardin d'Eden ", cet endroit est mondialement connu et classé par l'UNESCO sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité et élevé au statut de Réserve internationale de la biosphère. C'est en fait un immense cratère de 20km de long sur 16km de large (une ville comme Paris tiendrait facilement dans cet énorme trou naturel. Le cône de l'ancien volcan s'est effondré formant une caldeira parfaite : aucune brèche dans les parois escarpées, aucune vallée. Pour y pénétrer, on entre dans le cratère par le haut, et la pente est raide, la dénivelée est de 600m . C'est le plus grand cratère régulier et non inondé du monde. Ce cirque volcanique, dans lequel les animaux peuvent difficilement sortir, forme un écosystème parfait : steppes herbeuses, savanes avec petites bois, ruisseaux , marais, lacs,… dans lequel les animaux vivent en vase clos depuis des milliers d'années.
Rattaché jadis au Parc National du Serengeti, il forme aujourd'hui le Ngorongoro Conservation Area. Ce statut permet aux Masaïs de faire paître leurs troupeaux dans le cratère, mais il leur est interdit d'y faire de la culture.
Nous logeons au Nogorongoro Wildlife Lodge, un peu décevant avec son architecture des années 70, mais le cadre est superbe : accroché sur la paroi intérieure du cratère, toutes les chambres ont une vue plongeante sur l'intérieur de la caldeira. L'air est frais car nous sommes à 2300 m d'altitude. Tout le personnel porte un sweat chaud original estampillé aux signes du parc, dont j'achèterai un exemplaire à un gars du lobby après de longs marchandages… J'aimerai faire un tour dehors, mais c'est interdit de sortir de l'enceinte de l'hôtel : " too dangerous ". Je demande si nous sommes prisonniers : ils n'apprécient pas… Nous sommes donc condamnés aux terrasses (fraîches) ou aux chambres.
Le soir, nous prenons un verre de vin blanc comme apéro près d'un feu de cheminée qui nous réchauffe bien. Le repas dans ces lodges est toujours aussi bon, puis suit un spectacle d'acrobates bien sympathiques.

 

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Carnet de route de Tanzanie - Septembre 2003 - email: Bernard Lambert sur www.kappelen.com